La négociation

Il était midi et Eledwen était encore une fois en retard. En effet, elle avait donné rendez-vous au coin d’une rue du bazar à un commerçant pour négocier quelques herbes qu’elle avait ramené de ses voyages. Comme elle n’avait pas encore cherché de travail, elle avait besoin d’argent et la seule solution qui lui était venue à l’esprit était de vendre ces herbes. Pourtant, elle avaient une certaine valeur à ses yeux, elles étaient précieuses et rares car elles venaient de loin, aussi bien dans l’espace que dans le temps, puisqu’elles avaient été récoltées dans le jardin de ses parents adoptifs avant qu’elle ne les laisse. Elle n’avait plus pris de nouvelles depuis trois ans maintenant et le mois dernier, elle s’était décidée à leur envoyer une lettre pour leur dire qu’elle était en vie et à quelle point elle était désolée de les avoir abandonnés sans raison valable, sans prévenir. Sa quête avait jusqu’à maintenant été vaine. Elle n’avait trouvé que de vieux amis de ses parents qui n’avaient aucune idée de ce qui aurait pu leur arriver. Ils avaient disparu sans laisser de trace il y a de cela dix-huit ans maintenant.

Eledwen arriva enfin au point de rendez-vous fixé et à son soulagement le commerçant n’était pas encore arrivé. Elle s’installa alors sur un banc à deux mètres de l’angle de la rue et se posa en sortant sa marchandise de sa sacoche. Il y avait des herbes médicinales mais aussi des herbes pour faire du poisons où même pour une bonne soupe. Elle n’était pas sûre de vouloir vendre celles qui fabriquaient le poison car cela pourrait se retourner contre elle. Elle les remis alors à leur place initiale, au fond du sac qu’elle avait emprunté à la selle de son cheval quelques temps auparavant.

Ils avaient tous deux fait une longue balade ce matin elle ne s’était rendu compte que très tard, quand le soleil brillait arrogant dans le ciel, qu’elle serait en retard pour son échange. Elle avait alors laissé son cheval paître à l’orée des portes de la ville et avait accouru au lieu de rendez-vous.

Maintenant qu’elle y était elle attendait, dans le bruit du bazar, que la personne attendue se présente à elle.

Invité

La fraîcheur de l'automne commençait à s’installer, annonçant l’hiver que kéa espérait tant. Bientôt les arbres se pareront des couleur chatoyant de cette saison avant de perdre leurs feuilles. L’ange s’était levé en même temp que le soleil. Elle était descendu dans sa cuisine pour préparer un petit déjeuné puis elle s’installa dans son jardin.

Ses pieds nus avait agréablement glisser dans l’herbe humide de la rosée qui était à la limite de gifrer. Mais il faisait encore quelques degrés de trop pour blanchir l’herbe du matin.

Les oiseaux s'affairaient à faire leur réserves ou à se regrouper pour bientôt partir pour des contrées plus chaude. Elle finit tranquillement de manger. C’était un acte qu’elle n’avait pas besoin de faire pour ça suivit. Étant un ange son corp n’avait pas besoin de manger. Mais manger était l’une des choses qui la rendait le plus heureuse sur cette terre. Une fois cette tâche accomplie avec délectation Kéa se releva et rentra dans sa maison. Elle lavat et rangea le peu de vaisselle occasionné par son repas.

Elle emprunta l’escalier qui menait à sa chambre où elle entreprit de rendre à sa crinière blanche un semblant d’ordre. Elle lissa également les plumes de ses ailes. Elle était enfin prête à vivre cette journée pleinement. Elle redescendit puis sortit de sa maison. Elle ferma à clef sa lourde porte de bois avant de glisser la clé dans la terre de ses géranium.

Elle marcha dans les rue de la ville. Les gens commençait à porter des vêtement plus épais et à marcher plus rapidement. Beaucoup se plaignait que le froid arrive trop, qu’ils auraient aimé que l’été se prolonge indéfiniment. Mais c’était les même gens qui au printemps se plaindrait que la chaleur serait là trop tôt et que l’hiver n’avait pas été assez neigeux, ni froid.

L’ange marcha ainsi jusqu’au porte de la ville. Elle salua les garde qui y étaient postés et prit son envole pour une balade matinale dans le ciel. Elle parcourut les champ au alentoure de la cité, survola la forêt les lacs et les rivière. Elle tira même jusqu’au petit village du Menhir.

Le soleil était déjà haut quand elle revint vers les porte de la cité blanche. Avant de se poser elle vit une jeune fille descendre de son cheval à l’entrée de la cité. Elle avait l’aire assez pressée. Mais ce qui frappa l’ange c’est que cette jeune fille ressemblait étrangement à quelqu’un qu’elle avait connu il y a plus d’une décennie.

Et pourtant elle était là sous ses yeux. Ses cheveux châtains rassemblés en deux longues nattes, des taches de rousseurs qui souligne un côté malicieux et son regard bleu intense. Mais elle était trop jeune et Hal Arwen était surement morte à présent. L’ange était trop perturbée et intriguée. Elle devait avoir le fin mot de l’histoire. Elle entreprit donc de suivre la jeune fille depuis les aire.
Elle marchait vite mais et les rue était pleine kéa avait de très bon yeux et la suivit jusqu’au bazar elle faillit perdre la jeune fille dans la foule. Le bazar était toujours un lieux très animé et bondé de monde et d’odeur aussi bien délicieuses que nauséabonde.

Toutefois elle finit par repérer la personne qu’elle avait prit en filature. Elle s'était instalée sur un banc à deux mettre de l’angle d’une rue et elle avait sorti diverse herbes de sa sacoche. Elle espérait sans doute les vendre à quelques marchand ou badeau Kéa alla se poser plus loin dans la foule et se rapprocha mine de rien vers la jeune fille. Il y avait dans ses mains des herbes médicinales mais aussi des herbes pour faire poisons où même pour une bonne soupe.

L’ange dévisagea la jeune fille et comprit aussitôt. Ce n’était pas Hal Arwen, ce devait être son enfant qui devait avoir à présent 17 ans. La vue de la fille d’Hal Arwen et de Thorondor arracha un sanglot à l’ange. Ainsi ils avait réussit à la sauver. mais à quel prix ? Là était la véritable question.

Quand kéa reposa ses yeux sur la fille elle vit un homme dans la force de l’âge s’approcher d’elle. La jeune fille avait déjà dû négocier ses plante et l’acheteur lui avait donné rendez-vous pour procéder à la transaction.

Un homme d’âge mûr s’approcha de notre jeune demoiselle au longues nattes. Il se plaça devant elle et l’interpella :

- B’jour m’demoiselle, ‘xcusez mon r’tard mais j’ai quelques embrouilles avec un client mécontent de ma marchandise… vous compr’nez, j’ai du argumenter quelques temps pour lui expliquer qu’il confondait l’tilleul avec une aut’ plante. Voilà vous savez tout ! Comment vous portez vous ? qu’avez vous donc de beau à me proposer là ?

Eledwen sourit au bonhomme et à son entrain, elle lui répondit poliment qu’elle allait bien et qu’elle avait ce qu’elle avait promis pour procéder à leur échange. Elle déballa sur le banc, devant l’homme son bien et lui présenta ce qu’elle avait en sa possession qui pourrai l’intéresser. L’homme n’était pas de Sinastra, c’était un marchand de passage qu’elle avait croisé à plusieurs reprises sur le bazar. Elle avait finit par lui demander un jour s’il serait intéressé par de nouvelles herbes qu’Eledwen avait remarquées manquantes à sa collection. Il avait tout de suite accepté et lui avait donné rendez-vous la semaine suivante au lieu même où ils se trouvaient désormais.

Elle n’avait pas osé lui faire remarquer que elle même avait été en retard mais puisqu’il n’avait pas eu le temps de s’en rendre compte, elle n’avait pas trouvé utile de le lui dire. Ainsi elle interrogea du regard son potentiel client. Il semblait subjugué par une telle variété de plantes. Il en pris quelques unes dans ses mains pou les sentir, toucher leur texture, étudier leur composition. Il paraissait concentré, vérifiant que la marchandise qu’on lui proposait n’était pas de mauvaise qualité et qu’avec il pourrait satisfaire ses clients future. Il continua son petit manège plusieurs minutes. Eledwen l’observait attentivement, certaine qu’il ne lui poserait pas la question de leur provenance. Ainsi, Eledwen savait qu’elle n’aurai pas à répondre à un interrogatoire sans fin qui l’aurai gêné et auquel elle n’aurai su répondre. Une fois l’examen terminé, l’homme se retourna vers la demoiselle et lui afficha un grand sourire, sûr qu’il allait conclure une très bonne affaire.

- et bien, m’moiselle, c’est pas de a pacotille ! Je vous en prend une demi-bourse chacune si cela vous convient. Et surtout rev'nez me voir si vous en avez à nouveau !

Eledwen était certaine de la valeur de ses plantes séchées et souhaitait en obtenir le double de ce que le marchand proposait. Elle savait que ses produits étaient destinés à la revente et qu’il en tirerait bien plus que ce qu’elle demandait de toutes façons. Elle refusa la première offre, décidée à obtenir ce qu’elle voulait. Au bout d’une longue négociation, l’homme finit par céder du terrain et à donner ce que notre demoiselle désirait. Ils se quittèrent cordialement, le marchand charmé par cette demoiselle si déterminée pour son âge. Comme quoi il ne fallait pas se fier aux apparence ! S’il n’avait pas eu ce qu’il souhaitait, c’est à dire une affaire où il aurai escroqué la demoiselle, il savait qu’il vendrait ces plantes à de bons prix qui lui feraient de bons profits. Il retourna à sa roulotte en sifflotant un air du pays voisin qu’il avait l’habitude de côtoyer pour y faire de nombreuses affaires commerciales.

Eledwen rangea les bourses pleines à la place où quelques minutes auparavant il y avait ses herbes et ses plantes. Contente d’avoir à nouveau quelque pécul pour survivre jusqu’à la saison nouvelle. La chaleur était maintenant en train de fuir les rues et elle était contente d’avoir de quoi se payer du bois de chauffage pour sa chambre à l’auberge. Elle remis son sac sur ses épaules et n’étant pas pressée observa ce qu’il se passait autour d’elle. Il y avait toujours cette cohue bien caractéristique au bazar qui continuerai jusqu’au soir. Les feuilles voulaient sur les surfaces planes où le vent parvenait à s’engouffrer, entre deux ruelles. Deux écureuils couraient par-ci par-là afin d’attraper quelques provisions pour l’hiver.

L’automne s’était bien installé, prévoyant un hiver froid et qui sait, certainement un peu de neige ! Eledwen se laissait aller à ses réflexion, sourire au lèvre, visage rêveur, respirant à pleins poumons l’air frais tout en laissant le soleil lui caresser le visage. Elle profitait de ce moment, heureuse de son affaire et heureuse que malgré tous les problèmes que la vie pouvait lui infliger, d’être là malgré tout, battante, forte et fière.

Elle s’arrêta un instant face à la devanture d’un stand qui proposait des étoffes de tous types. Elle en examina plusieurs qui aurai un potentiel pour une cape d’hiver, la sienne n’en pouvait plus et il était temps d’en changer. Une qui était en velours noir lui plaisait bien, elle hésitait à l’acheter.

RP VERROUILLÉ POUR INACTIVITÉ.

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