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 La rumeur tranquille de la ville

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MessageSujet: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeLun 14 Sep - 23:50

Les pieds nus d’Astra quittèrent le délicat bas-côté et foulèrent précautionneusement les pavés doucement limés par le ballet du temps et par l’incessante procession de paysans, marchands, trouvères et voyageurs allant et venant entre les villages. La dureté et la fraîcheur des pierres arrachèrent une plainte à la créature, plus coutumière de la douceur des brins d’herbe ou de la chaleur de la terre nue : elle était reconnaissante d’avoir une compagne de voyage plus incline à couper à travers champs et forêts que passer par les monotones routes assemblées par les Humains, quand bien même ses motifs lui semblaient étranges – mais après tout, la jeune Sylphe avait appris que la nature des Humains était plus imprévisible et inattendue à chaque nouvelle rencontre. Seulement, la forêt qu’elles traversaient s’arrêtait là, nette, repoussée avec fermeté par les Humains, leurs hauts murs de pierres et leurs champs ras ; Astra serra la mâchoire en pensant à ce canevas seriné par les Hommes et la servitude qu’ils imposaient à la Nature. Pensive, elle enroulait une des longues branches de sa chevelure autour de son doigt mais se ressaisit et pressa le pas, non sans avoir lâché un long soupir de résignation. Plus ardente que la placide créature, sa compagne de voyage se lassait vite de ses incessantes divagations et Astra ne souhaitait pas gâcher sa bonne humeur en ruminant son passé.

Les regards intrigués, dégoûtés ou étonnés des autres voyageurs se braquaient sur elle comme des insectes sur une fleur ; Astra se flétrissait un peu plus à chaque œillade et fanait sensiblement à chaque moue à son encontre. Elle ajusta sa capuche, rentra les épaules et étudia ses pieds avec une attention imperturbable, suivant les pas fermes et résolus de Flavia ; bientôt, alors que le soleil initiait sa descente vers l’horizon, les deux femmes firent face à une ville comme Astra n’en avait jamais vue : plus dense et plus étendue que tous les villages qu’elle avait traversés, aussi haute que les plus altiers des arbres et blanche comme la Lune dans la nuit noire. Les voyageuses, ou plutôt leurs estomacs grondants, s’accordèrent sur le fait qu’un bon repas ainsi qu’une pause dans leur périple ne seraient pas de refus : elles décidèrent donc de s’approcher de la cité bourdonnante d’agitation. Les entrailles d’Astra se serrèrent, angoissée par l’idée d’un séjour prolongé aux côtés des Humains qui, pour la plupart, la traitaient comme une erreur surnaturelle plutôt que comme une apparition féérique ; ses yeux inquiets cherchèrent le regard de Flavia qui, malgré sa certaine étrangeté, ne rechignait jamais à rassurer la créature végétale.

Arrivées devant les plus hautes portes qu’elle n’eût jamais vues, coupées dans un bois ancestral, Astra se lamenta : elle pleura son semblable abattu par le narcissisme des Humains ; ses mains caressèrent l’immense planche, comme pour s’imprégner des souvenirs immémoriaux de son être asservi et lui rendre une dernière fois hommage. Astra pensa aux oiseaux qui nichaient dans ses branches et aux créatures qui s’abritaient dans les creux de son tronc, elle contempla les animaux sereins qui profitaient de son ample ombrage et les insectes qui se fondaient dans son écorce, elle se rappela ses racines titanesques perçant la terre avec patience. Elle soupira de tristesse et d’abattement puis rejoint Flavia d’un pas maussade. Deux gardes surveillaient l’entrée et la jeune Sylphe jugea bon de laisser son amie les présenter. Elle rabattit sa capuche, cacha ses mains rugueuses dans sa cape de voyage et alla se placer derrière sa camarade.


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Flavia Grimbald



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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeDim 20 Sep - 1:27

Enfin, une route ! Non pas que je déteste la nature, mais je ne suis pas dotée d’un physique extraordinaire et la traversée d’une forêt peut s’avérer… usante.

- Maman, c’est ça Sinastra ? demanda une petite voix fluette.
- Oui ma chérie, nous sommes arrivées.

Fini la tranquillité, nous voici devant un flot continu de voyageurs. Tout ceci m’ennui. J’aime les grandes villes pour l’accessibilité des connaissances et la chance de croiser d’autres mages, mais il m’est pénible de subir le flot humain. Rien à faire, je ne suis pas sociable.

- Noisette, ramène ton postérieur dans ma manche avant de te faire écraser par les sabots d’un cheval. Ceci n’est pas un lieu pour un écureuil, même s'il est déjà mort.

Un petit glapissement signifiant l’accord de mon nouvel ami suite à cette communication télépathique, je me met en route. L’arbuste va sûrement suivre, bien qu’elle risque de mal le vivre. Sa connexion avec la nature va être mise à mal sur de la pierre et au milieu des humains, comme lors de notre première rencontre. C’était drôle.

Nous avons marché un certain moment avant d’arriver devant les immenses portes de la ville, cependant au fur et à mesure que nous approchons, je sens ma camarade se tendre. Je me dirige vers les gardes mais sentant l'absence de Astra, je me retourne et la vois poser la main sur l'une des énormes portes de la ville. Je ne suis pas la personne la plus empathique, cependant il faudrait être aveugle et limité pour ne pas remarquer la douleur qu'éprouve la sylphe face aux restes de ce qui est peut-être un cousin éloigné. Je me serai bien apitoyé sur son sort, mais c'est contraire à mes valeurs. De toute façon, avant même que je ne réagisse, la voilà qui me rejoint, se dissimulant à l'approche des gardes et me laissant prendre les devants. Fort bien, j'en fais mon affaire. Armée de mon plus beau sourire, je regarde les deux hommes qui protègent l'accès à la ville et me place juste devant eux tout en libérant mon doux visage de l'ombre de ma capuche.


- Mes sincères salutations fiers gardes de Sinastra, nous sommes deux voyageuses en quête de connaissance et j'ai ouïe dire que vos bibliothèques sont admirables. Pouvons-nous entrer ?
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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeDim 20 Sep - 10:46

Volcome avait passé la matinée à ramasser des herbes médicinales. Mais il devait au plus vite rentrer dans sa boutique. Il n’avait toujours trouvé personne pour l’ouvrir en son absence. Et Sinastra avait besoin d’un guérisseur à toute heure du jour et de la nuit. À défaut de trouver quelqu’un de déjà compétent, il se devait au moins de prendre sous son aile un apprenti pour lui transmettre son savoir. Et lui permettre d’ouvrir sa boutique en permanence pour le plus grand plaisir des habitants de la ville.

À cette heure de la journée, un flux continue entrait et sortait de la cité. Il n'aimait pas vraiment ça, mais il n’avait pas le choix. Il devait se glisser dans cette foule pour rentrer dans la cité. Il passa par le bord pour éviter au maximum le contact avec les autres. Il tira sa capuche pour cacher ses cheveux blancs ainsi que sa cicatrice et son œil rouge. Il avait remarqué ses derniers temps que son apparence attirait les regards et en effrayait plus d’un.

Il marchait vite, enfin, il courait presque et ne s’attendait pas à ce que quelqu’un s’arrête au niveau des gardes.


- Mes sincères salutations fiers gardes de Sinastra, nous sommes deux voyageuses en quête de connaissance et j'ai ouï dire que vos bibliothèques sont admirables. Pouvons-nous entrer ?

Il percuta cette personne de pleins fouet. Et le choc fut rude pour les deux. Ils se retrouvèrent au sol. William l’un des deux garde en faction se précipita pour aider à se relever l’autre personne tout en fustigeant le jeune homme.

- Volcome ! Combien de fois il faudra que je te dise de ne pas courir sans regarder devant toi aux heures de pointe ! Tout le monde n’as pas ta capacité de guérison !

Le jeune homme se releva, épousseta son pantalon, récupéra son grand bâton, vérifia que le contenu de son sac ne s’était pas répandue sur le sol ou abîmé. Puis il remit sa capuche en place.

- Désolé William. Mais il y a trop de monde à cette heures-ci et je suis assailli par leur angoisse et leurs émotions si je reste trop longtemps dans ce flux innombrable de personne.

Il se tourna vers la personne qu’il avait bousculée. C’était une femme pas très grande environ mètre cinquante-cinq, frêle, presque maigre. Ses yeux étaient verts et ses cheveux bruns.

- Je suis vraiment désolé. Est-ce que je vous ai fait mal ? C’est que normalement personne ne s’arrête de parler aux gardes. En journée dès que les portes sont ouverte le passage est libre. Et chacun peut faire ce qu’il veut. Ce n’est que lorsque la nuit tombe et que les porte sont fermé qu’il faut passer par le poste de garde pour entrer ou sortir de la ville.
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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeMar 22 Sep - 9:19

Certains diront qu’il vaut mieux une mauvaise chute qu'une fin insignifiante, cependant à cet instant précis, je ne peux penser à autre chose qu’à la vive douleur qui anime mon arrière-train. Heureusement que mon manteau est épais, ça a protégé un peu mon coccyx, à défaut de m’épargner une honte phénoménale. Je n’ai qu’une envie, celle de m’enfouir six pieds sous terre et ne plus en bouger pour les années à venir, jusqu’à ce que ma carcasse pourrissante émerge de la terre pour réclamer sa vengeance. Je suis tiré de mes ruminations par un garde qui m’aide à me relever en maugréant à l’encontre de l'énergumène qui m’a renversé.

- Volcome ! Combien de fois il faudra que je te dise de ne pas courir sans regarder devant toi aux heures de pointe ! Tout le monde n’as pas ta capacité de guérison !


Volcome. Guérison. Un bâton. Mais qui est cet homme ?! Serait-ce un mage ?! Je ne peux cogiter davantage sur la question car en tâtonnant par réflexe mon côté droit, je sens que ma pochette à couteaux n’est plus à sa place et pire, que mon couteau à effiler est au sol, derrière mon pied ! En panique totale, je place mon pied dessus pour le dissimuler, ne souhaitant pas avoir à expliquer pourquoi je cache ceci sous mon manteau.

- Désolé William. Mais il y a trop de monde à cette heures-ci et je suis assailli par leur angoisse et leurs émotions si je reste trop longtemps dans ce flux innombrable de personne.

Ce maudit bougre se contente de trouver justification sans même s’excuser, quel grossier personnage ! Il s’est davantage préoccupé de ses affaires que de moi, je lui jouerai bien un tour pour me venger mais heureusement -ou malheureusement- un glapissement de douleur me parvient et met fin à mes ruminations.

- Noisette, tu vas bien ? dis-je par télépathie à mon ami écureuil. Dès que j’ai un peu d’intimité je m’occupe de toi, j’espère que tu n’as pas perdu une patte car même recousu, tu risque d’avoir du mal à marcher.

J’époussette mon manteau en remettant discrètement en place ma sacoche à couteaux, j’observe un peu les trois inconnus devant moi pour tenter d’y déceler un signe de méfiance mais je suis interrompu par des excuses amplement méritées.

- Je suis vraiment désolé. Est-ce que je vous ai fait mal ? C’est que normalement personne ne s’arrête de parler aux gardes. En journée dès que les portes sont ouverte le passage est libre. Et chacun peut faire ce qu’il veut. Ce n’est que lorsque la nuit tombe et que les porte sont fermé qu’il faut passer par le poste de garde pour entrer ou sortir de la ville.

Respirant un bon coup, je fais face à ce bougre avant de répliquer sèchement.

- Mal, on peut dire ça. Vous auriez pu me blesser gravement, faites plus attention. Je suis polie, je me présente à ces messieurs car ma camarade et moi sommes nouvelles en ces lieux, est-ce qu’il y a un mal à cela ?

Je tente de ne rien laisser paraître avant de m’adresser sans la regarder à ma camarade arbuste. Pratique la télépathie quand même, j’ai bien fait de m’y entraîner dès ma tendre enfance.

- Astra, peux-tu me sortir du pétrin ? J’ai besoin que tu m’aide à récupérer mon couteau, il est sous mon pied gauche.

- Nous sommes affamées et assoiffées, pour vous faire pardonner vous pourriez nous indiquer une taverne, ce serait fort aimable. Je ne suis qu’une frêle voyageuse... dis-je au potentiel mage, analysant sa posture et son regard.

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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeMar 22 Sep - 17:57

Flavia salua avec déférence les gardes et Astra s’infléchit sobrement, ce qui eut dû garantir aux deux voyageuses un passage dénué de contrariétés et un séjour accommodant. Le soulagement d’Astra fut cependant fugace et succinct : à peine sa compagne eût-elle prononcé ses derniers mots qu’une terrible collision la propulsa à quelques pas de là, au sol. Astra, qui était restée en retrait, était indemne, mais poussa un petit cri de surprise et d’inquiétude lorsque la silhouette heurta Flavia de plein fouet. Elle esquissa un pas empressé pour se rapprocher de son amie, mais s’interrompit lorsqu’un des gardes aida Flavia à se relever et elle observa plutôt à bonne distance l’artisan de leur infortune se faire admonester tandis qu’il rassemblait ses affaires : il s’agissait d’un humain arborant une chevelure d’une teinte hiémale qu’Astra n’avait encore jamais perçue chez ceux de cette race. Les yeux rivés sur son crin court, la sylphe ne remarqua pas son visage et en un instant insaisissable, le jeune homme, apparemment coutumier des incidents auprès des gardes, rabattit sa capuche.

Alors seulement l’homme se tourna vers Flavia et s’excusa mollement avant de retourner cet épisode contre les voyageuses, accusant l’amie d’Astra d’être coupable de politesse et de circonspection – il en avait lui-même été particulièrement dénué. La sylphe fut estomaquée par l’étrange comportement de cet homme : ne savait-il donc pas que beaucoup de cités refusaient régulièrement les voyageurs, surtout de races différentes de celles de ses habitants ? N’avait-il jamais remarqué que certaines villes requéraient un laisser-passer pour que les gardes daignent laisser les étrangers ne serait-ce qu’effleurer du regard les toits des établissements ? Son expression pantoise, bien cachée derrière sa large capuche, laissa bientôt place à une moue méprisante : les humains étaient bien trop ignorants des difficultés qu’ils imposaient aux autres races et osaient ensuite leur reprocher leur pondération. Toutefois, jamais Astra ne se serait engaillardie au point d’énoncer son opinion aiguisée à l’inconnu ; un sourire s’échappa de ses lèvres châtaigne lorsque Flavia le tança vertement.

Astra sentit ses tempes vibrer et pulser sous son crâne, signe que Flavia souhaitait lui transmettre un message discret : voilà déjà quelques mois que les deux femmes voyageaient ensemble, et si Flavia avait déjà utilisé la télépathie avec la jeune femme à plusieurs reprises, il s’agissait toujours d’une épreuve incommodante pour Astra. Elle repéra néanmoins rapidement le scintillement de la pointe de la lame du couteau, qui dépassait du talon de Flavia et dans laquelle reflétaient les rayons du soleil descendant. La sylphe avait l’habitude de se faire discrète : à l’approche des humains, dans sa forêt natale, elle se cachait ; lorsqu’elle s’aventurait dans les champs et les villages pour voler par manque de nourriture, elle se cachait ; pour laisser Flavia s’occuper des situations sociales délicates, elle se cachait. Elle avait appris à se fondre avec la brise, invisible et insaisissable ; pour Astra, rien n’était plus simple que de s’incorporer à un arbre ou de s’assimiler à un arbuste : le camouflage était un peu plus ardu en milieu urbain, mais elle inspira profondément et s’accroupit derrière un enfant surpris. Elle contourna un chariot de marchand si lent qu’on aurait dit qu’il n’avançait pas et, aussi discrète qu’une ombre, elle passa derrière Flavia lestement, arrachant avec habileté le couteau de sa plante du pied. Astra dissimula la lame dans sa manche et s’éloigna aussi vivement qu’elle s’était approchée mais, dans sa précipitation, son pied vint heurter un pavé inégal et la jeune femme trébucha pour s’étaler de tout son long dans un bruit sourd et avec un petit cri, à quelques pas de là.
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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeJeu 24 Sep - 13:50



La femme qui se tenait a présent face a lui respira un bon coup avant de répliquer sèchement.

- Mal, on peut dire ça. Vous auriez pu me blesser gravement, faites plus attention. Je suis polie, je me présente à ces messieurs, car ma camarade et moi sommes nouvelles en ces lieux, est-ce qu’il y a un mal à cela ?

Volcome ne s’attendait pas à une réponse aussi sèche et pleine de colère. Le jeune homme avait énormément voyagé et les grandes villes étaient toujours les mêmes. Le flot de voyageurs et de marchands y était toujours si dense en journée qu’il n’y avait jamais aucun contrôle. Ce n’est que dans les petites villes et les villages que le gens étaient suspicieux face aux étrangers. Et là où Sinastra se démarquait des autres grandes villes, c’était dans sa proportion d’être plus surnaturel les uns que les autres.

Rien que dans les quelques minutes qui s'étaient écoulées, il avait vu entré dans la cité cinq nains, deux elfes, il avait aperçus les ailes blanches de Kéa, un homme à moitié taureau et bien d’autre encore.

Et puis c’était un peu exagéré d'émettre l’hypothèse qu’il aurait pus la blesser gravement. La vitesse de l’impacte n’était pas si élevé et leur corpulence respective pas non plus suffisante pour impliquer une blessure grave. Au pire, elle aurait pus souffrir d’une légère entorse peut être d’un petit os de la main brisée, mais il l’aurait soignée en moins d’une minute.


- Nous sommes affamées et assoiffées, pour vous faire pardonner vous pourriez nous indiquer une taverne, ce serait fort aimable. Je ne suis qu’une frêle voyageuse...

Nous ? Elle ne voyageait donc pas seule. Mais qui pouvait bien l’accompagner. Il ne voyait personne à ses côtés.

- J’allais justement vous proposer de vous offrir un repas pour me faire pardonner. Et de vous soigner si je vous ai blessée. Et si vous sentez le besoin de porter plainte contre moi, je suis Volcome, le guérisseur de Sinastra.

Une ombre passa derrière son interlocutrice, arrachant avec habileté quelque chose qui se trouvait sous la plante du pied de cette dernière. La chose dissimula l’objet dans sa manche et s’éloigna aussi vivement qu’elle s’était approchée, mais son pied vint heurter un pavé inégal la faisant trébucher. L’ombre qui se trouvait avoir la corpulence d’une jeune femme s’étala de tout son long dans un bruit sourd et avec un petit cri, à quelques pas de là.

Volcome s'approcha de la masse tombé au sol. Son comportement était étrange. Peut-être était-ce le compagnon de voyage de sa précédente interlocutrice.

Il s’accroupit pour lui venir en aide. Il eu la surprise de d’découvrir sous cet amas de capes une sylphe. Il n’en avait plus vu depuis des années. Et ne s’attendait pas à en voir à l’intérieur d’une grande cité. Il lui tendit une main en souriant.


- Est-ce que tout va bien ? Êtes-vous la compagne de voyage de madame ?


Demanda-t-il en montrant la femme qui était debout près des gardes.
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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeMer 30 Sep - 23:09

Loin de s’offusquer de la seule présence de la sylphe sur la même route que lui, le jeune homme parlait à Astra d’une voix douce et avec un visage ouvert, lumineux et souriant. Il lui tendit une main qu’elle lut bienveillante et la jeune femme l’attrapa timidement avant de s’aider de son appui pour se relever.

- Merci… souffla-t-elle d’une voix minuscule. Elle n’avait pas adressé la parole à un inconnu depuis de nombreuses lunes : elle laissait toujours cette corvée à Flavia. Elle constata que ses genoux étaient éraflés, mais l’écorce se consolidait déjà. Je… Je vais bien. Je suis juste maladroite, parfois. Elle ajouta avec un petit sourire : Je n’ai toujours pas l’habitude des constructions des Hommes.

Astra épousseta sa cape de voyage d’un geste malhabile puis rejoint prestement son amie, derrière laquelle elle se cacha comme une enfant avant de rassurer les gardes quant à son état. Là, elle glissa discrètement le couteau dans la poche de son manteau et espéra que Flavia sentirait le poids tomber sur le tissu tendu.
Elle glissa alors à l'oreille de sa compagne :
Désolée pour tout ce tumulte. En passant près de toi, j'ai entendu qu'il t'a proposé un repas en compensation. S'il te plaît, acceptons, j'ai l'impression qu'il est... Elle pausa pour chercher son mot. Gentil ? se risqua-t-elle.

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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeDim 4 Oct - 1:31

- J’allais justement vous proposer de vous offrir un repas pour me faire pardonner. Et de vous soigner si je vous ai blessée. Et si vous sentez le besoin de porter plainte contre moi, je suis Volcome, le guérisseur de Sinastra.

Quelle idée saugrenue ! Mais pourquoi est-ce que je porterais plainte ? Me faire remarquer dès mon arrivée en ville ? Nous avons déjà provoqué trop de remue ménage, je me dois de retourner dans l’ombre. Je me prépare à répliquer et mettre fin à la discussion quand j’ai une sensation étrange qui s’éloigne aussi vite qu’elle est arrivée. Je n’ai pas le temps de m’inquiéter ou poser la moindre question qu’un fracas sourd survient sur le côté, suivi d’un petit cri aiguë. La feuille de salade est à terre, je répète, la feuille de salade est à terre ! Je ne m’inquiète pas le moins du monde, elle est solide, cependant mon interlocuteur ne la connaît pas, ou alors juste poli malgré la violence de notre rencontre.

- Est-ce que tout va bien ? Êtes-vous la compagne de voyage de madame ? demande-t-il en me désignant.

- Merci…  Je… Je vais bien. Je suis juste maladroite, parfois. Je n’ai toujours pas l’habitude des constructions des Hommes.

Ma camarade secoue sa cape avant de se placer derrière moi, visiblement un peu mal à l’aise, tout en levant la main pour signifier aux gardes qu’elle va bien. Je sens un léger mouvement de ma cape et par réflexe je me saisis du tissu pour sceller l’entrée de ma poche.

- Désolée pour tout ce tumulte. En passant près de toi, j'ai entendu qu'il t'a proposé un repas en compensation. S'il te plaît, acceptons, j'ai l'impression qu'il est... Gentil ?

Je suis dépitée. Elle ne pense donc qu’à manger ? Suis-je la seule personne raisonnable en ces lieux ? Vais-je devoir attendre avant de m’atteler à la plus belle activité qui soit, jouer avec des cadavres ? Sa sympathie sans équivoque pour ce dénommé Volcome est inquiétante, il ne faudrait pas qu’il abuse de charme envers cette innocente créature.

- Tu ne pense donc qu’à manger ? Soit, il nous doit bien ça. Cela me permettra de mieux cerner le personnage, savoir si ce titre de guérisseur est usurpé ou s’il possède un don en la matière et en quelles proportions. Méfions nous.

Je passe la main dans ma poche et sent le métal froid de mon couteau, c’est donc avec joie et reconnaissance envers mon petit arbuste que je m’adresse de nouveau au mystérieux Volcome.

- Je n’ai aucune raison de porter plainte, je me suis juste laissée emporter par une brève colère. Cependant, nous acceptons volontier le repas, le voyage a été long et cela nous changera un peu du régime forestier. Pour les soins, cela ne sera pas nécessaire.

Je regarde désormais les deux gardes, demeurés penauds face aux divers événements. Ils ne semblent pas avoir remarqué notre manège à Astra et moi, c’est une bonne chose. Ne jamais se faire trop remarquer, surtout si cela concerne un objet létal.

- Je vous remercie de votre attention messieurs, vous me semblez très sympathiques, je reviendrais peut-être discuter après une bonne nuit de sommeil. Vous pourriez m’apprendre bien des choses sur cette ville.

Je me glisse sur le côté et marchant en direction du coeur de la cité, je me tourne vers l’arrière pour m’adresser une dernière fois au guérisseur.

- C’est la bonne direction je suppose, si vous n’avez pas changé d’avis on vous suit.

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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeJeu 8 Oct - 13:57

Après un temps trop long pour être une pose naturelle dans une conversation, Volcome suppose que les deux acolytes communiquent par un moyen non-intelligible pour lui. Puis la femme - dont il ignorait toujours le nom - celle qu’il avait maladroitement percuté, fini par reprendre la parole pour s’adresser aux gardes.

William eu les joues, qui s’empourprèrent légèrement. Il n’avait pas l’habitude de recevoir des compliments. Et encore moins qu’on suppose de son savoir sur la cité. Volcome lui décocha un sourire amical. Le guérisseur pour sa part était convaincue depuis longtemps que le garde était quelqu’un d’intelligent et passionnant, mais très peu sûr de lui.


- Je vous remercie de votre attention messieurs, vous me semblez très sympathiques, je reviendrais peut-être discuter après une bonne nuit de sommeil. Vous pourriez m’apprendre bien des choses sur cette ville.

Puis sans vraiment attendre de réponse, la femme commença à marcher vers le cœur de la cité.

- C’est la bonne direction, je suppose, si vous n’avez pas changé d’avis, on vous suit.

Volcome la rattrapa en trottinant.

- Oui, parfaitement, nous sommes obligés quoi qu’il arrive de traverser la grande place.

Il pointa la vaste esplanade circulaire de pavés blancs qui s’étendait devant eux. Elle était encerclée de bâtiments. Volcome les pointa un à un.

- Ici, c’est le Comptoir des commerçant, là la Salle des Fêtes, les Galeries Marchandes, la Bibliothèque où vous pouvez trouver nombres d’ouvrages sur tous les sujets que vous voulez !

Volcome montra un dernier bâtiment.

- Il y a aussi la prison. Mais j’espère que vous n’aurez jamais l'occasion de la visiter !

Au centre, il y avait une immense fontaine ronde à deux étages. Ses jets totalement aléatoires fascinaient une bande d’enfants.

- Une légende dit que si on boit l’eau de la fontaine, on peut voir l’avenir. Moi personnellement ça ne m’est jamais arrivé. Et maintenant que l’eau tourné noir plus personne n’essaye de la boire.

Arrivé près de la fontaine, Volcome se sentit mal. Son cœur battait fort et loupait des battements. Une fine pellicule de sueur recouvrait sa peau. Il se retrouva à poser un genou à terre. Sa poitrine lui faisait atrocement mal. Il ne parvenait plus à respirer correctement. Des tâches noires commencèrent à danser devant ses yeux. Il ne parvenait plus à s’exprimer. Il voulait hurler sa douleur, appeler à l’aide, mais aucun son ne sortait de sa gorge.

Il s’écroula totalement au sol. Les muscles tétanisés. Son corps le lâchait. Il lui avait fait endurer trop de souffrance, trop de blessure, trop de maladie. Volcome savait que chaque fois qu’il guérissait quelqu’un avec son pouvoir, il entamait son espérance de vie. Mais il avait espéré qu’elle soit plus longue. Il aurait aimé vivre un peu plus longtemps.

Tout devint noir. Son souffle se coupa totalement. Seuls les battements anarchiques de son cœur lui parvenaient. Puis dans un dernier sursaut, il tomba dans les ténèbres éternel de la mort.


[HRP : Je suis vraiment désolée que la fin de mon personnage tombe sur vous. J'espère qu'un autre membre viendra prendre la relève pour continuer votre RP de présentation. Si personne ne le fait n'hésitez pas à aller RP ailleurs, à vous amuser, j'aurais aimé continuer avec vous mais ce n'est malheureusement plus possible.]
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Donovan



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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeMar 13 Oct - 19:37

Une matinée comme les autres, Donovan s'était levé tôt car il voulait avancer dans la re-décoration de la Taverne. Il avait obtenu la propriété de la boutique mais n'avait encore rien fait dedans, c'était à en devenir fou. Il s'était donc levé dès l'aube pour aller se promener et utiliser l'air frais des vents matinaux pour l'inspirer. Il commença par se rendre à l'extérieur de la ville. Il s'était posé quelques instants. Il en avait profité pour s'entraîner à lancer quelques sorts de feu. Un entrainement régulier était nécessaire à quiconque souhaitant s'améliorer dans un domaine.

Il avait évidemment été rejoint par sa boule de poils préférée. Eldurulfur aimait courir dans les plaines, la forêt, les bords de l'eau, il aimait gambader partout. Donovan passa quelques minutes à s'entraîner et fatigué, il s'assit au sol et commença à réfléchir à son projet pour son commerce. Plusieurs idées lui traversaient l'esprit et il nota les meilleures d'entre-elles. Il fut interrompu par un louveteau joueur qui lui déposa un bâton sur les genoux. Le jeune mage et son animal de compagnie passèrent le chemin du retour à jouer à "Va chercher".

Donovan passa les grandes portes et se dirigea vers la Grand Place tranquillement en marchant. Il remarqua une agitation, une foule. Il pouvait voir des visages horrifiés, apeurés, attristés. Tous ces gens revenaient de la fontaine aux eaux noires. Le Pyromancien se dit que ce n'était sûrement pas les eaux qui créaient ce tumulte et décida de s'approcher pour en savoir plus. Il eut un moment d'hésitation car la dernière fois qu'il avait eu une interaction avec les habitants de Sinastra, il s'était fait mettre de côté et avait dû se réfugier dans la Salle des Fêtes.

Arrivé au centre de la place, il fit face à une vision d'horreur, un homme était au sol, immobile. Donovan s'accroupit et tâta le pouls de l'inanimé. Rien. Le jeune homme n'était plus. Donovan resta calme, serein, il était touché par la mort de cette personne qu'il ne connaissait pas mais il savait que la mort faisait partie de la vie et que c'était peut-être un nouveau commencement en fonction de ses croyances.

Le jeune mage prit le macchabé dans ses bras et le porta pour le poser sur un banc, les bras croisés, les mains sur le torse. Il ferma les yeux du défunt et lui souhaita bonne chance. Puis il se retourna à la recherche de son louveteau.

Puisque le louveteau était introuvable, il se dit qu'il avait encore disparu mais au moment de tourner les talons et de partir, il le vit. Ce dernier était aux pieds de deux personnes, une jeune femme pour sur et une silhouette qu'il n'arrivait pas encore à distinguer. Le louveteau, se frottait, câlinait la silhouette indiscernable, Eldurulfur avait probablement vu du bon dans cette personne. Donovan était curieux de voir quelle était l'être vivant qui pouvait avoir cet effet sur son loup. Il s'approcha donc des deux personnes inconnues et commença sur un ton gêné.


- Bonjour, je suis désolé si mon louveteau vous importune, je ne le contrôle pas très bien. Je suis désolé si vous connaissiez la personne, j'ai bien peur qu'elle ne soit plus parmi nous. Oh! Quel impoli, je me présente Donovan Draconile.

Donovan leur adressa un sourire qu'il voulait amical.


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Yorwan

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MessageSujet: Re: La rumeur tranquille de la ville   La rumeur tranquille de la ville Icon_minitimeLun 19 Oct - 18:09

Au même moment que Donovan, un autre personnage pénétra sur la Grand'Place. La démarche féline, queue s'agitant nonchalamment dans son dos, l'homme-fauve semblait être de relativement bonne humeur. Ignorant les regards dégoutés et surpris que déclenchait son passage, il s'avançait vers la fontaine, sifflotant un air de sa composition.

Les Sinastriens étaient habitués à la présence de l'homme-fauve depuis le temps. Pour certains, il était là depuis plus longtemps qu'eux et faisait partit du paysage. Ils s'étaient habitués à sa présence discrète mais inoubliable pour quiconque le croisait. Comment ignorer ce personnage félin, mi-homme, mi-lion, à la crinière fauve mal peignée ? Ses yeux jaunes brillant dans l'obscurité et sa queue terminée par un plumeau de poils roux le rendaient repérable de nuit comme de jour, même au milieu de la foule, et ce, malgré sa petite taille.

Non, ce qui attirait les regards ce jour là, c'était les empreintes sanglantes que laissait l'homme-fauve derrière lui à chacun de ses pas et qu'on pouvait suivre depuis l'une des poternes de la cité.

Toujours sifflotant son étrange chanson, Yorwan se dirigea doit vers la fontaine, se pencha par dessus la margelle et plongea la tête dans les eaux sombres pendant quelques secondes avant de se relever, le visage dégoulinant. Secouant la tête de droite à gauche, il s'ébroua comme un chien mouillé, avant de passer une main dans sa crinière pour chasser de son visage ses longs cheveux roux. Puis, plongeant les deux mains en coupe dans la fontaine, il les porta à sa bouche et aspira le liquide sombre.


- Je suis désolé si vous connaissiez la personne, j'ai bien peur qu'elle ne soit plus parmi nous. Entendit-il de l'autre côté de la fontaine.

A ces mots, il recracha toute l'eau qu'il avait dans la bouche et s'empressa de s'essuyer la langue sur son bras puis, l'air légèrement inquiet, il sauta sur la margelle et, tel un équilibriste, fit le tour de la fontaine jusqu'à se retrouver à côté de celui qui avait parlé. C'était un jeune homme qu'il avait accueilli il y avait quelques temps déjà et dont il avait oublié le nom. Il faut dire que l'homme-fauve n'était pas franchement physionomiste. Mais il se rappelait d'une vague histoire de saucisson et de cookies.


-Euh... il a bu de l'eau avant de mourir ? Demanda-t-il, autant pour Donovan que pour les deux autres individus. Il est pas mort à cause de l'eau hein ? Questionna-t-il d'un ton pressant accroupi sur le rebord de la fontaine dont toute une moitié était couverte d'empreintes de pas sanglantes.
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